Les IRM et la claustrophobie
Bruyant et anxiogène, l’examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) est rarement une partie de plaisir. Mais pour certains patients, cela peut virer au cauchemar. ” Les personnes claustrophobes ont le sentiment d’être enterrées vivantes, raconte Christelle Tourenne, manipulatrice en radiologie à l’hôpital de Châtellerault. Elles sont alors incapables de rester immobiles, rendant les images inexploitables “.
Les plus angoissés peuvent même refuser de passer l’examen. Résultat : des retards sur la prise en charge de pathologies, un allongement des délais de rendez-vous et des coûts supplémentaires pour l’établissement hospitalier.
S’ADAPTER AUX PATIENTS
À la recherche d’une solution, Christelle Tourenne décide de se tourner vers une méthode originale : l’hypnose. Formée auprès de l’Académie de Recherche et Connaissances en Hypnose Ericksonienne, la professionnelle de santé est convaincue des bienfaits de cette pratique thérapeutique. ” Ce n’est pas un endormissement, mais un accompagnement bienveillant pour lâcher prise, explique Christelle. On peut utiliser des souvenirs heureux, de la musique, une histoire… Ęe m’adapte “. Sur 280 patients qui ont testé la méthode, Christelle Tourelle ne compte que 3 échecs ” dont un lié à la barrière de la langue “.